Me contacter par Mél	YEMEN (du nord ou de l'ouest) Une autre planète
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	Arrivée à minuit à l'aéroport, sans les bagages, c'était prévu, car nous avions dû courir pour attraper la correspondance à Francfort !. Transfert dans le centre dans un vieille hotel. DODO. Lendemain matin, on pousse les rideaux.....une autre planète :Sana'a, capitale du Yemen, plus vieille ville du monde, à 2400m d'altitude.		La rue est encore calme. Ramadan : ils ont travaillé le soir et une partie de la nuit et maintenant ils dorment encore.
	Sana'a, capitale du Yemen, plus vieille ville du monde, à 2400m d'altitude, les jardins.		Nous flanerons dans les rues dans la journée lorsque l'activité reprend : les gens dorment le matin à cause du ramadan, la ville retrouve progressivenment son rythme à partir de 10h.
	En fin d'après midi, les gens sont très occupés à faire leur provisions de bouche (à consommer après le soleil couchant) et SURTOUT, SURTOUt à trouver le meilleur khat au meilleur prix. A chacun sa brassée de fourrage !!! Toutes les maisons ont leurs ouvertures décorées		L'agitation est à son paroxisme dès le coucher du soleil. Tout le monde est dans la rue, on vous offre à manger (islam et ramadan), on parle, on parle, on rit.... Ouvertures décorées, vitraux au dessus des fenêtres, volets de bois, portes ouvragées, jeu dans le placement des briques....
	Le bouquetin était chassé dans la montagne. Il ne reste plus que les cornes qui ornent les angles de certaines demeures.		L'extinction du rhinocéros : la djambya, objet de fierté, de pouvoir, de respect doit avoir un manche en corne de rhino...maintenant hors de prix....mais quand même....
	Une des nombreuses échopes de Sanaa, vous avez le choix.		Ils sont très fiers de poser pour la photo. Les enfants se ruent pour y figurer aussi ! De retour en France, j'en enverrai qui n'atteindront malheureusement jamais leurs destinataires. Vous pouvez prendre tout le monde en photo, tout le monde sauf les femmes...sinon danger !
	Nous quittons Sana'a après avoir attendu vainement nos baggages une journée...Nous nous dirigeons vers la montagnes où nous allons faire de splendides randonnées. Nos baggages nous serons enfin restitués lors de la rotation de la Lufthansa en milieu de semaine. Nous avons juste acheté un peu de lainage car nous dormirons en auberge (funduk). Sur la piste qui mène à Al Hajjara, un pachipodium.		Avant d'arriver, la piste serpente dans la montagne. Nous arrêtons de temps à autre pour admirer les villages juchés au dessus de leurs terrasses.
	Après une longue route dans le Djebel Harraz au sud-ouest de Sana'a, nous arrivons au village fortifié de Al Hajjara.		A Al Hajjara (et ailleurs aussi je suppose!), les ânes connaissent par coeur le chemin qui mène de la citerne à l'entrée de la porte fortifiée du village.
	Un tour à pied autour du village. Une vue sur les cultures en terrasse.		Citerne du village. On envoie les enfants à la corvée d'eau.
	Sud-ouest de Sana'a, sur le Djebel Harraz. Nous partons pour une randonnée facile d'une journée. Autour du village de Al Hajjara, période les labours. Les parcelles sont petites, l'accès étroit par les chemins entre terrasse ne permet de ne travailler qu'avec un âne. Nous avons vu qu'une seule fois un tracteur sur une parcelle assez large.		Nous venons de boire le thé chez le chef de ce village. Il voulait nous vendre une parure de bijoux afin de pouvoir acheter une nouvelle Kalach. Vue caractéristique de la montagne yéménite : les villages fortifiés en nid d'aigle.
	Notre périple nous fait traverser les villages et nous offre des vues surplombantes sur les cultures en terrasses.		Une jeune bergère gardant ses chèvres sur les terrasses au desseus d'un village.
	Notre randonnée passe au dessus d'un village. On distingue bien ici les calamiteuses cultures de khat : elles absorbent tous les efforts et remplacent nombre de cultures vivrières.		Notre boucle se termine en fin de journée en apercevant à nouveau Al Hajjara. Nous retrouvons avec plaisir nos deux chauffeurs (plaisantins) qui sont venus à notre rencontre. Nous passerons la soirée à participer à des danses folkloriques (un peu surprenantes....mais amusantes!), à nous restaurer et à tester le khat : c'est pas vraiement très bon....disons pas du tout...et la nuit qui suit pas terrible....mais une expérience de plus...(?)
	Le lendemain, nous quitterons la montagne par une superbe randonnée, facile de surcroit : on descend des crêtes au travers des terrasses et des villages en direction de la mer. Cultures de Khat, de café. Moka, cela vous dit quelque chose ? Moka, en arabe al-Mukha, port du Yémen, on y exportait un café renommé aux XVIIe et XVIIIe s.		Sur les terrasses des maisons, les hommes surveillent le séchage du qahwa, une vision grandiose lors qu'on descend par les sentiers et petits escaliers au travers des terrasses. Nous retrouvons nos chauffeurs tout en bas dans un vallon et partons dormir à l'hôtel à Hodeida pour passer (simplement) Noël (sans signification ici...). Nous suivrons ensuite la mer rouge vers le sud pour aller camper tout près de la mer et du village d'El Kokah.
	Petit matin, le guide et les chauffeurs dorment encore dehors, sur leur lit rehaussé, en travers des voitures. Les boutres sur la mer rouge. Un grand calme, juste un chien pour nous accompagner sur la plage....		Un peu d'agitation près des boutres.... Il y a des moustiques sur la Mer Rouge, seulement sur la Mer Rouge. On a du prendre le traitement uniquement pour les 4 jours passés à basse altitude.....grrrr !
	Un masque, un tuba, les enfants nous enmènent un peu au loin pour voir les poissons....la mer est un peu agitée...on ne verra pas grand chose dans la quiétude du petit matin, mais c'est quand même un petit tour bien sympa...		Chantier naval au bord de la mer rouge. Nous passerons aussi à Beit el Fakir : célèbre marché du vendredi matin, les arracheurs de dents, la vente des dromadaires, des ânes. Nous ne sommes pas passés le vendredi !!! Nous passerons aussi à Zabid, ville où fut inventé l'algèbre, où Paolo Pasolini, tombé sous son charme exotique en avait fait le cadre de son adaptation au cinéma des contes des Mille et une nuits.
	Ville de Taïz, musée de l'Imam, celui qui consommait beaucoup d'eau de Cologne, pas pour se mettre sur la tête. Anciennement, la lumière provenait de carreaux d'albâtre. Il en reste encore. Mais pour la plupart des ouvertures, ils sont maintenant remplacés par des vitraux colorés..		Détail d'une fenêtre avec ses carreaux d'albâtre.
	Vue d'ensemble de la façade, des moucharabiehs		Taïz - tomes de fromage de lait de chamelle
	Taïz, un ferronnier		Région de Taïz, dans un village, faites vos courses en attendant la rupture du jeûne. Pour le repas de midi, nous nous mettons un peu à l'écart des chemins, ce qui n'empêche nullement de croiser des yéménites, de discuter et plaisanter avec eux....chacun sa religion ou pas de religion...
	Visite des cours intérieures d'une mosquée (sauf pour les femmes du groupe....)		Intérieur de la mosquée (cour intérieure). Heure de la méditation
	de la lecture du coran		Djibla - Ils ont une fusée secrète, là juste au milieu de la place....pour les enfants....c'est sûr ?
	Djibla - Par dessus l'ogive, une vue des façades. Elles ne sont pas décorées à la chaux....		Djibla - Des rues étroites, très étroites
	Djibla, la décoration de tout, même des portes....		Djibla - Les moucharabiehs en ruine....dommage
	Qu'est-ce qu'il a encore en tête ? Va chercher une cigarette (il ne fume jamais), part en courant, jupe relevée, pose la cigarette sur un rocher pendant que son oncle nous sort la kalach du 4x4....		La difficulté : manger son yaourt tranquillement entre deux détonations ! Avant d'être guide, il était flic, mais a gardé l'entraînement! Par contre, ça papote trop au moindre contrôle de ses ex-collègues!
	Dans la montagne du Maswar, un vestige de la guerre entre Nord et Sud....vous imaginez, des chars sur ces chemins perdus de montagne!		Après Al Hajjara et les randonnées dans la montagne environnante, nous pensions avoir vu le plus beau de la montagne....non....
	La piste n'en finit pas de monter, nos yeux de dévorer le paysage. Nous arrivons sur les point haut et découvrons ce que nous dévalerons à nouveau.		De promontoires en promontoires, nous nous demandons en quel lieu magique nous allons atterrir ....
	Nous nous préparons à faire un bivouac ici, mais nous faisons eng...par un villageois qui redescendait chez lui : il ne nous comprend pas et en fait nous invite à manger et dormir chez lui, juste en dessous !		Encore une superbe marche facile dans les terrasses et villages de montagne.
	Jusqu'au sommet, tout est sculpté en terrasse.		Couleurs des labours, de l'hiver et déjà un aperçu des couleurs de l'été ?
	Des enfants nous accompagnent (pieds nus) lors de la redescente. Ici, nous en croisons d'autres, toujours l'occasion d'une photo, d'un mot..		Thula, grand ménage dans une maison ? Un tapis prend l'air
	Sur cette façade, juste au centre, l'étoile de David. Il y avait des juifs yéménites avant que les israéliens fassent une opération pour les emmener en Israël.		Thula, une superbe ville, bien entretenue
	C'est vrai, au Yémen, un grosse activité : monter sur les toits terrasse pour avoir une excellente vision des villes et de leur activité.		Tôt le matin, il chantait à tue-tête et je n'arrivais pas à le trouver sur les façades.
	Au petit matin, vue plongeante sur la cour des voisins à partir de la terrasse de l'hôtel. Les étables sont au rez de chaussée.		On soigne le veau; les bouses sèchent et serviront de combustible.
	Les citernes partent à l'abandon avec l'usage des moto pompes. Quelques femmes font encore la corvée d'eau.		Le temps de prendre le thé sur la terrasse du musée, on nous montre une arme bien française de la manufacture de St Etienne....à vendre.....vendue finalement.
	Une marche sur la piste, le long des cultures, des labours. L'occasion de partager un bout de chemin avec les villageois.		En allant vers Bokur, traversée d'un village presque abandonné, presque....il y a encore quelques habitants.
	Bokur, une point de vue imprenable sur la vallée. Célèbre pour une pub d'un cigaretier français		Vue plongeante, à partir de la dalle du rocher de Bokur, vers les villages et cultures en terrasse.
	Des villages sur tout les points hauts, des terrasses sur toute la hauteur de la montagne		La lessive du jour sèche au soleil dans un paysage grandiose. Vers Bokur, avant de redescendre par une combe vers le fond de la vallée où nous attendent nos chauffeurs....
	De tout à l'étal, même des balles, mais elles s'achètent à l'unité, c'est cher...		Ils me voient l'appareil à la main, me demandent de faire la photo, comme les autres. Je vise et m'apprête à ne déclencher que le flash....mais non, ils sont vraiment bien.
	Inspection des cultures mises en irrigation : oignon, moutarde, carottes etc....Il faudra attendre le printemps pour voir toutes les terrasses complètement vertes.		Un coup de feu de gros calibre résonne dans la montagne. J'aperçois quelqu'un en train de descendre en courant, une arme à la main. En fait, ils nous attendent au détour du chemin, fiers d'exhiber chacun son arme : une russe, une israélienne, une chinoise.....
	Le temps de lire le Coran dans la mosquée de la ville de Shibam, placée sous la ville fortifiée de Kawakaban, au bord supérieur de la montagne. Photo prise sur le pas de porte de la mosquée. Notre guide ira faire un don pour le culte et moi un pourboire (de thé) pour le guide. C'est simple la photo...		Les heurtoirs pour les hommes, ceux pour les femmes, le son diffère pour avertir.
	C'est vendredi, jour férié, le jour de la toilette soignée. Nous avons fait un détour pour trouver le torrent, pris congé temporaire de nos chauffeurs. Abdallâh tient ici l'arme achetée par Joël.		Symbole du Yémen, la grande citerne d'Hababa qui réunit le réservoir du village et la pièce d'eau de la mosquée
	Symbole du Yémen, la grande citerne d'Hababa qui réunit le réservoir du village et la pièce d'eau de la mosquée		Wadi Dar, le palais de l'imam, sur un promontoire...
	Photo bien classique du palais vu par la tranche		Vu sur le côté de l'ensemble du bâtiment. L'ensemble se visite...jusqu'au toit terrasse.
	Intérieur, jeu de lumières par les vitraux. Fin du voyage, nous retournons à Sanaa au même hôtel; un dernier tour dans les ruelles des artisans, on se perd une dernière fois et surtout on se jure de revenir pour visiter l'Hadramaout. Yémen, un pays très attachant qu'on quitte à reculons...